Théâtre : « La Ronde » d’Arthur Schnitzler.

Déni de sentiments, par Clara.
Cinq hommes et cinq femmes jouent la comédie de la séduction. Une fois l'acte consommé, le couple se défait et chacun repart dans sa course interminable au plaisir. Fortement inspiré du film de Max Ophuls – réalisé en 1950 – la mise en scène est volontairement rétro alors que le propos pourrait résonner de façon moderne.
À l'époque des réseaux sociaux et de l'explosion du consumérisme, la relation amoureuse est devenu une marchandise. Le bonheur n'existe pas. Il ne s'agit là pas d'amour mais uniquement d'une collections de moments de libertinage, quelque peu superficiels. Un fort sentiment de tristesse et de vacuité humaine transpire de ce texte.
Un beau jeu de lumières dans des décors sans originalité. Le narrateur n'est plus un observateur extérieur mais est incarné par chacun des autres personnages, à tour de rôle. Cela ajoute à l'impression de cacophonie. Cette pièce est donc comme un jeu sans intérêt où rien n'a vraiment d'importance.
Rien n'a d'intérêt.
Clara
La Ronde, d'Arthur Schnitzler. Mise en scène : Jean-Paul Tribout assisté de Xavier Simonin. Avec : Léa Dauvergne, Marie-Christine Letort, Caroline Maillard, Claire Mirande, Florent Favier, Laurent Richard, Xavier Simonin, Jean-Paul Tribout et Alexandre Zerki à la musique. Décors : Amélie Tribout. Costumes : Sonia Bosc. Lumières : Philippe Lacombe. La pièce ne tourne pas pour le moment.

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