Théâtre, festival off d’Avignon : « Je m’appelle Georges », de Gilles Dyrek à 17 h 40 (et trois supplémentaires à 21 h 20) à l’Atelier Théâtre Actuel.

Folie douce et drôle.« Je m’appelle Georges » est un vaudeville virtuel. Ou une comédie romantique. Ou une BD mise en scène. Ou tout cela à la fois, et même un peu plus. Qu’on en juge par l’argument de départ : un homme découvre que toutes les résidences de sa rue, sauf une, portent le…

Socio-politique : « Demain, de nouveaux défis pour la satire politique française », par Guillaume Grignard, de l’Institut catholique de Lille (ICL).In « The Conversation » du 26 juin 2024.

Ce dimanche 23 juin a eu lieu la dernière émission Le grand dimanche soir sur France Inter. « Cette fois, c’est vraiment la dernière » commence Charline Vanhoenacker. Dernière de la saison et probablement dernière émission tout court vu à quel point sa troupe s’est disloquée suite aux polémiques entourant le licenciement de Guillaume Meurice. Cet épisode final…

Socio-politique : « Front » populaire contre « Rassemblement » national : un renversement par la charge sémantique des mots, par Julien Longhi, professeur en sciences du langage à l’université AGORA/IDHN, CY Cergy Paris Université. In « The Conversation » du 12 juin 2024.

Julien Longhi, CY Cergy Paris Université À l’issue des élections européennes, qui ont vues la nette victoire du Rassemblement national, et la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, les partis de gauche ont acté la mise en place d’un « front populaire » pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Aujourd’hui, il…

Théâtre : « Autopsie d’une photo de famille », de Grégoire Delacourt et Pierre Creton en tournée.

On s’interroge…« Autopsie d’une photo de famille » est une pièce complexe. Très bien jouée au demeurant, notamment pour ce qui concerne la chorégraphie, bien expressive. Il est juste dommage que l’on se sente un peu abandonné en pleine brousse. Le mystère cultivé en effleurant plusieurs pistes de compréhension possibles empêche de porter attention à…

Théâtre : « Mademoiselle Gabrielle Chanel, les aventures de Coco, la vie de Gabrielle, le destin de Chanel », De Sophie Jolis au Studio Hébertot, à Paris.

Pétulante et caractérielle.« Mademoiselle Gabrielle Chanel » est un spectacle musical et très visuel qui se passe, évidemment, dans son atelier. Loin d’une hagiographie, on assiste à l’ascension d’une femme « irritante, irritable, mais quel orgueil » qui veut « faire partie de l’Histoire ».Le rythme est enlevé, une chorégraphie bien trouvée habille les chants.…

Théâtre : « Lisbeth’s », de Fabrice Melquiot à la Manufacture des abbesses, à Paris.

Désir et délire.On aurait tout aussi bien pu titrer « Les Délices de l’horreur » pour « Lisbeth’s », qui poursuit le sillon stylistique du « Grand cahier », sur une thématique différente. Ici, c’est du coup de foudre d’après rupture qu’il est question. L’exercice de diction – chaque interprète se tient immobile, debout derrière son micro – est remarquable, qui…