Théâtre, festival d’Avignon : « S.H.A.K.E.S.P.E.A.R.E. », d’après la vie et l’œuvre de William Shakespeare au Théâtre des Lucioles.

Hétéroclite et réussi !« S.H.A.K.E.S.P.E.A.R.E. » ou, dit autrement : « Somme Hétéroclite d’Aspect Kaléidoscopique Espérant Synthétiser Partiellement l’Ensemble des Accomplissements Remarquables de l’Eponyme » est la dernière création de la compagnie Grand tigre, qui a déjà rencontré le succès avec « M.O.L.I.E.R.E. » et « T.C.H.E.K.H.O.V. ».Il s’agit de raconter la vie du dramaturge en mettant bout à bout des citations tirées de ses…

Théâtre : « Le Bétin (un destin extra ordinaire) », d’Olivier Lusse Mourier au Studio Hébertot, à Paris.

Sortie d’amnésie.« Le Bétin » est un spectacle émouvant, donc réussi. Il traite toutefois un sujet souvent évoqué, celui des violences familiales. Mais l’aborde de façon oblique et pourtant pertinente. L’action principale se passe dans le cabinet d’une psychanalyste, avec de réguliers rappels-éclairs ou illustrations de ce qui s’y dit. Le procédé met bien en valeur le…

Théâtre : « Yalla ! », de Sonia Ristic à La Reine blanche, à Paris.

Humanité universelle.« Yalla ! » aborde un thème délicat ; au point que l’on hésite à aller voir ce spectacle mettant face à face une soldate israélienne et un lanceur de pierre palestinien. On a tort. Au-delà d’une tragédie que l’on ne connaît que trop, cette pièce met en lumière l’aspiration impossible. Celle d’être compris. Celle de comprendre…

Théâtre : « Carpe diem », au Funambule, à Paris.

En quête d’auteur.« Carpe diem », c’est d’abord un auteur en mal d’inspiration pris par le temps. Telle est la seule intrigue, au demeurant insuffisamment exploitée, de la pièce. Vont défiler chez lui plusieurs trublions qu’il va plus ou moins réussir à renvoyer. Un « mesureur » missionné par la mairie joue à la limite du style clownesque. La…

Théâtre : « Peut-être Nadia », d’Anne-Sophie Mercier et Pascal Reverte au théâtre de la Reine blanche, à Paris.

Secondes magiques.Telle une mélopée à plusieurs voix, ainsi nous sont narrées ces quelques secondes qui ont lancé sa légende. Légende d’une enfant autant que d’un symbole. Symbole de la perfection faite corps, d’un corps devenu aérien. « Peut-être Nadia », dit le titre. Nadia Comaneci, 14 ans en 1976, aux Jeux Olympiques de Montréal, est la toute…