Théâtre : « Et pourtant j’ai besoin d’amour », lettres d’auditeurs envoyées à Ménie Grégoire, réunies et mises en scène par Etienne Coquereau aux Déchargeurs, à Paris.

Authenticité.Ménie Grégoire a animé une émission de 1967 à 1981 et elle recevait (très) majoritairement des lettres de femmes. Etienne Coquereau, à la recherche d’un matériau objectif montrant comment les hommes se ressentaient au moment de l’avènement du féminisme et des lois sur la contraception et l’avortement, s’est intéressé aux lettres d’hommes qui lui sont…

Théâtre : « Encore une fois », de Leana Durney, Davide Autieri, Robert Sandoz et Blaise Ubaldini au Funambule-Montmartre, à Paris.

Oui, encore ! « Encore une fois » est la retransmission télévisée d’une pièce insipide dont personne ne s’explique le succès. Il en faut, du talent, pour jouer la médiocrité sans que le spectateur ne prenne le propos au premier degré, et les comédiens sont à la hauteur. Pour preuve : l’on croit aussi bien…

Théâtre : « La Ronde » d’Arthur Schnitzler.

Déni de sentiments, par Clara. Cinq hommes et cinq femmes jouent la comédie de la séduction. Une fois l'acte consommé, le couple se défait et chacun repart dans sa course interminable au plaisir. Fortement inspiré du film de Max Ophuls – réalisé en 1950 – la mise en scène est volontairement rétro alors que le…

Théâtre : « Légendes de la forêt viennoise » d’Ödön von Horvát en tournée en Normandie.

Cynique. « Légendes de la forêt viennoise » d’Ödön von Horvát, créé en 1931, est une pièce qui dénonce. Qui dénonce une morale catholique qui demande des choses impossibles, voire contradictoires, comme de se repentir d’avoir donné la vie parce que la femme n’est pas mariée et d’avoir tenté d’avorter même si c’était sous la pression d’un…

Théâtre : « Timon d’Athènes », de William Shakespeare au Théâtre de la tempête, à Paris.

Actuel. « Timon d’Athènes » est une des dernières pièces de Shakespeare. Elle est rarement montée, ce qui est regrettable. Sans doute le dramaturge voulait-il prévenir le roi Jacques Ier des amitiés intéressées qui gravitaient autour de lui. Toujours est-il que le thème de la pièce est celui de la naïveté des prodigues qui récompensent des propos…