Théâtre : « C’est l’histoire de moi-même très heureux qui saute dans un rêve », par la compagnie Apparente.

Point d’étape positif.
Ce dimanche a eu lieu une présentation publique du travail de la compagnie Apparente au sujet du spectacle « C’est l’histoire de moi-même très heureux qui saute dans un rêve ». Ce n’était qu’une étape de travail et pourtant la troupe avait « explosé la jauge ». Il faut dire que le public était un peu spécial, certes composé de beaucoup de familles, mais aussi d’amis à l’image des comédiens. Spéciaux, eux aussi, puisque risquant le mélange entre les personnes dans la moyenne et celles ayant une particularité, en général du côté de l’autisme.
Impossible d’énoncer un jugement définitif à partir de l’état d’un travail qui va se poursuivre jusqu’en février prochain, au sein des Rencontres À part entière, créé par le théâtre El Duende à Ivry-sur-Seine.
Ce qu’il est néanmoins possible d’affirmer dès maintenant, c’est que l’on constate une germination en cours. C’est aussi – et on en est reconnaissant à la metteuse en scène – que le parti pris est de jouer avec les inévitables accrocs qui émaillent le jeu, de sorte qu’il est souvent impossible de discerner l’improvisation du prévu. Cela aboutit à – ce qui est plus fort encore – ce que le public ne puisse, pour certains personnages, deviner s’ils sont portés par des personnes handicapées ou non.
Il reste huit mois à la troupe pour parfaire son spectacle et, même si l’avancée du travail se fait plus lentement que d’habitude, nul doute que cette équipe saura présenter alors une pièce complètement aboutie.
Pierre FRANÇOIS
« C’est l’histoire de moi-même très heureux qui saute dans un rêve », de Daisy Raynal. Avec Foued Bazizen, Simon Besse, Lilas Cagninacci, Yoann Comtois, Dina El Guebali, Ashley Jam, Jean-Baptiste Leca, Daisy Raynal, Tiphaine Trécourt, Alex Virlogeux. Mise en scène : Daisy Raynal. Dramaturgie : Dina El Guebali. Musique : Mohamed Lamouri. Vidéo : Charbel Kamel. Maquillage : Camille Boulet, Mélisandre Pousse Tourte. Acessoires : Claire de Pimodan, Florent Degé (collectif Pauline Perplexe). Lumière, régie : Louise Hinderzé. Regard artistique : Marc Fraize. Soutiens financiers : Human&Go, Milk Shake Project, L’Archipel des utopies. Partenaires artistiques : Théâtre El Duende, MPAA, Maison des métallos, Anis gras – le lieu de l’autre.

Photo : Pierre François, et d’autres sur https://www.instagram.com/p/CtXH_SlLSVj/.

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