Livre : bonnes feuilles du « Chant de la merveille du monde », de Christian Ganachaud (8)
Christian Ganachaud n'est pas étranger à l'autodérision :
Christian Ganachaud n'est pas étranger à l'autodérision :
On y croit. « Huckleberry Finn » s'intitule correctement « le musical ». Chanté, mais aussi joué et faisant appel aux marionnettes (qui stimulent parfaitement l'imagination de sorte qu'on y croit autant qu'aux personnages en chair et en os), il emprunte à tous les registres, jusqu'à – modérément – l'adresse au public avec invitation à participer. On croit immédiatement…
Christian Ganachaud revendique le fait de pratiquer le « cut up », l'emprunt à d'autres auteurs, et ici les chrétiens identifieront sans peine le passage piraté :
Christian Ganachaud ne recule devant aucune forme d'écriture :
Christian Ganachaud confie en interview qu'il n'a écrit que ce qui était le plus supportable de ce qu'il a vu en hôpital psychiatrique et que les passages à connotation sexuelle ne sont pas les plus importants pour lui, mais le symbole du nihilisme moderniste qu'il combat :
Christian Ganachaud pratique un style paradoxal :
Christian Ganachaud est une encyclopédie vivante qui aligne les connaissances, y compris linguistiques, dans une logique qui lui est très propre :
Le livre de Christian Ganachaud est un monologue à l'adresse du lecteur, même s'il fait semblant de dialoguer avec lui :
Âme blessée, poétesse engagée. Melissmell c'est avant tout une voix, un cri, une révolte… Une artiste qui chante avec ses mots, d'une poésie tendre et fantasque, sa révolte et sa volonté d'un monde meilleur qui serait fait de partages, de joies, d'amours et de solidarités. Son dernier disque est un hymne à la liberté dans…
Christian Ganachaud, qui se présente ici lui-même, a dit que son livre pouvait être commencé à n'importe quelle page, c'est pourquoi ces extraits sont présentés sans ordre :