Socio-politique : Appel des Guerrières de la paix ce 8 mars à l’Hôtel de Ville de Paris.

Gagner la paix.
Où ? Sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Paris. Quand ? Lors de la Journée Internationale des Droits des Femmes (8 mars). Quoi ? Un concert – avec Noa, Yael Naïm et Mira Awad – accompagné de prises de paroles par des femmes israéliennes et palestiniennes, militantes ou responsables religieuses, soutenues par des activistes iraniennes, ukrainiennes et afghanes. Par qui ? On le devine : le mouvement des Guerrières de la Paix.
Cette dénomination paradoxale désigne un mouvement français pacifiste et antiraciste, composé de femmes de diverses origines et croyances, ayant en commun d’être « convaincues que les femmes, lorsqu’elles s’unissent, forment le plus puissant bouclier contre la destruction du monde. »
À sa tête, on trouve Fatima Bousso, militante antiraciste, et Hanna Assouline, réalisatrice de cinéma qui le codirigent depuis son origine, en mars 2022.
Ce mouvement s’inspire de ce que firent les femmes du Libéria, qui parvinrent en 2003 à contraindre le président Taylor à mener des négociations de paix à terme. Il a déjà à son actif plusieurs initiatives : des tribunes signées par de nombreuses personnalités, un forum mondial des femmes pour la paix le 8 mars dernier à Essaouira sous l’égide de l’UNESCO, un sit-in mondial simultané dans plusieurs villes le 27 janvier dernier pour demander un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages israéliens sans condition… La convergence avec l’action des Cercles de silence parisiens qui se réunissent chaque samedi entre 12 et 13 heures devant Beaubourg, à l’intersection des rues Saint-Martin et Aubry-le-Boucher ou la veillée pour la paix organisée par le Forum 104 en novembre dernier est frappante, à ceci près que ces dernières initiatives sont mixtes.
Ce 8 mars à 18 h 30, elles lanceront un nouvel appel à la paix, suite d’une tribune publiée dans Le Monde. « Cette journée, disent-elles, symbolise notre conviction profonde : l’union des femmes forme un rempart contre la destruction du monde. Nous, les femmes, nous ne pouvons pas consentir à la déshumanisation de nos sœurs d’où qu’elles viennent. La souffrance des unes ne relativise en rien celle des autres et nous devons être capables de les reconnaître toutes. Il est important que nous soyons aussi capables de nommer tous les crimes, et d’être dans la solidarité face à l’horreur vécue par nos sœurs israéliennes et palestiniennes. »
Il s’agira plus d’un point de départ que d’une date parmi les autres, puisque désormais, à partir du 14 mars, les Guerrières de la Paix se rassembleront chaque jeudi midi devant le Ministère des Affaires étrangères, pour appeler à l’arrêt immédiat des bombardements à Gaza et à la libération des otages.
Pierre FRANÇOIS

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