Théâtre : « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille », de et avec Catherine Hauseux à l’Essaïon, à Paris.

Communion féminine.
Elles vibrent, elles sont à l’unisson, les spectatrices. Elles rien un peu moins que les spectateurs. C’est que ce qui leur est montré sur scène est leur histoire à toutes, une histoire intime à chacune et largement impartageable à l’autre moitié de l’humanité. Une moitié que manifestement elles envient tout en se reprochant d’être femmes, sinon pourquoi entendrait-on venir de la scène cette affirmation dramatique selon laquelle ce sont les hommes qui ont raison d’être égoïstes ?
La mise en scène est simplissime : seule sur scène, la comédienne incarne tour-à-tour quatre générations de femmes. Avec une vérité ahurissante. Vérité due autant au talent dramatique de l’interprète qu’au fait que pour écrire le texte elle a commencé par recueillir la parole de nombreuses femmes avant de les synthétiser et attribuer à ses personnages.
Cette pièce est en fait la reprise d’un succès et rien n’indique qu’il doive s’essouffler…
Pierre FRANÇOIS
« Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille », de et avec Catherine Hauseux. Mise en jeu, conception, scénographie : Stéphane Daurat. Lumières : Jean-Luc Chanonat. Vendredi à 19 h 15 jusqu’au 30 juillet à l’Essaïon, 6, rue Pierre au lard, 75004 Paris, métro Hôtel-de-Ville, Rambuteau. Tél. 01 42 78 46 42, https://www.essaion-theatre.com/spectacle/623_quand-je-serai-grande-tu-seras-une-femme-ma-fille.html

Photo : Pierre François.

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