Théâtre, festival off d’Avignon : « La France, empire, un secret de famille national », de, mis en scène par et avec Nicolas Lambert au 11·Avignon à 10 h.

Témoin à charge.Pour Nicolas Lambert : « l’homme européen n’est pas assez rentré dans l’histoire ». Défaut qu’il s’est donné pour mission de corriger souvent par le rire dans son dernier spectacle.Non, l’empire, ce n’était pas la paix. Même après 1945. Sans complaisance, il dresse un panégyrique ébouriffant des glorieux « faits d’armes » de…

Théâtre : « Autopsie d’une photo de famille », de Grégoire Delacourt et Pierre Creton en tournée.

On s’interroge…« Autopsie d’une photo de famille » est une pièce complexe. Très bien jouée au demeurant, notamment pour ce qui concerne la chorégraphie, bien expressive. Il est juste dommage que l’on se sente un peu abandonné en pleine brousse. Le mystère cultivé en effleurant plusieurs pistes de compréhension possibles empêche de porter attention à…

Socio-politique : « La face cachée des cosmétiques : quels risques pour la santé reproductive des adolescentes ? », par Leslie Hart. In « The Conversation » du 28 mai 2024.

Leslie Hart, College of Charleston Les rayons «hygiène et beauté» de nos supermarchés regorgent de dizaines de produits qui promettent d’adoucir la peau, de faire sentir meilleur, d’allonger les cils, de diminuer les rides, de dompter les cheveux bouclés, voire de changer la couleur des lèvres, de la peau ou de la chevelure, parfois de…

Socio-politique : « Sémites, antisémites : de quoi parle-t-on ? », par Laura Calabrese, de l’Université libre de Bruxelles. In « the Conversation » du 6 mai 2024.

Laura Calabrese, Université Libre de Bruxelles (ULB) Depuis le 7 octobre, comme lors de chaque résurgence du conflit israélo-palestinien, les discours et les actes hostiles aux Juifs se multiplient dans le monde entier, avec une augmentation de 1000 % en France (chiffres de janvier 2024). Très souvent, les accusations d’antisémitisme sont suivies d’arguments destinés à les discréditer…

Socio-politique : « Toussaint : et si nous rendions hommage aux morts anonymes ? » par Yann Benoist, docteur en anthropologie sociale à l’Inserm. In « The Conversation » du 30 octobre 2023.

Yann Benoist, Inserm Il est enterré au cimetière parisien de Thiais, dans ce qui est poétiquement nommé « le jardin de la fraternité », mais que l’on appelle plus souvent « le carré des indigents ». Ici, s’alignent des pierres tombales planes et sans ornement, toutes absolument identiques. La seule chose qui permet de les distinguer est la plaque…

Théâtre : « Parfois, j’aimerais avoir une famille comme celle de la petite maison dans la prairie », d’après le roman « Un peu de respect, j’suis ta mère » à La Scierie, dans le festival off d’Avignon.

Bonne nouvelle : « Parfois, j’aimerais avoir une famille comme celle de la petite maison dans la prairie » vient à Avignon. On se souvient de ce spectacle qui, après avoir été joué dans le Pays basque, n’était passé, hélas, que furtivement à Paris. Le thème, tiré du livre « Un peu de respect, j’suis ta mère »…

Théâtre : Théâtre : « Parfois, j’aimerais avoir une famille comme celle de la petite maison dans la prairie », d’après le roman « Un peu de respect, j’suis ta mère » en tournée au Pays basque.

« Parfois, j’aimerais avoir une famille comme celle de la petite maison dans la prairie » : le titre du spectacle en résume à la fois le propos – une famille dans laquelle chaque minute apporte son lot de nouveauté et d’incertitude – et son ambiance : une forme de triste allégresse, d’optimisme forcené au milieu des situations les…

Théâtre : « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille » et « Quand je serai un homme », à l’Essaïon, à Paris.

Réponses avec questions subsidiaires. « Quand je serai un homme » et « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille » sont deux excellentes pièces. Toutes deux disent sans juger. Toutes deux ont été écrites après des séries d’interviews permettant à des personnes de livrer ce qu’elles ont de plus intime, bien au-delà de la simple…

Théâtre : « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille », de et avec Catherine Hauseux à l’Essaïon, à Paris.

Communion féminine. Elles vibrent, elles sont à l’unisson, les spectatrices. Elles rien un peu moins que les spectateurs. C’est que ce qui leur est montré sur scène est leur histoire à toutes, une histoire intime à chacune et largement impartageable à l’autre moitié de l’humanité. Une moitié que manifestement elles envient tout en se reprochant…