Théâtre : « L’Île des esclaves », de Marivaux, création et adaptation au CADO, à Orléans.

Création nécessaire.« L’Île des esclaves » est un texte qui mérite d’être entendu et actualisé tellement il est encore pertinent. C’est ce que fait le Cado, à Orléans, dans une scénographie spectaculaire et avec un gros travail d’éclairage.Actuel, le débat l’est vraiment – il est d’ailleurs éternel – de savoir s’il faut chercher une voie moyenne reposant…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Anti-Tempête » de Tony Melvil. Du 7 au 29 juillet à Présence Pasteur, dans le off.

Pour aller mieux. Assister à une représentation d’Anti Tempête, c’est prendre une place pour bénéficier d’un concert devenu une pièce et qui elle-même est devenue un rituel. Mesdames et messieurs, « Bienvenue à la soirée du lâcher prise. C’est important que tout le monde ait sa place ». Car oui, c’est à travers le personnage de Tony que…

Théâtre, festival off d’Avignon : « Vaincre à Rome », de Sylvain Coher à La Manufacture, Château de Saint-Chamand, dans le off.

Instant historique.Sur DuckDuckGo ou Qwant, il suffit de taper « jeux olympiques Rome marathon 1960 » et de sélectionner « vidéo » pour voir un résumé de l’exploit. Il est utile de le regarder pour constater la fidélité de la pièce par rapport à l’histoire et le retentissement immédiat qu’il eût. Aussi pour ne pas se laisser égarer par…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Hépatik Girl, une épopée auto-immune », de Marie-Claire Neveu et Tatiana Gousseff à La Factory, dans le off.

Dérider la gravité.« Hepatik girl » est d’emblée très bien joué, dès la première minute, avant même que l’on ait compris de quoi il retourne. Ce spectacle solo est impressionnant, car la comédienne interprète avec une grande vérité et son personnage et ses nombreux protagonistes.Le fond du sujet donne à penser : il s’agit de la façon dont…

Théâtre, festival off d’Avignon : « Heureux les orphelins », de et mis en scène par Sébastien Bizeau, au théâtre de l’Oriflamme d’Avignon et en tournée.

Courez-y !« Heureux les orphelins », pièce largement inspirée d’Électre, de Giraudoux, a été vu lors de la deuxième. Nous savons tous que la seconde représentation est celle de tous les dangers : soit la première a bien marché et les comédiens se reposent, soit ce n’est pas le cas et ils sont en train…

Théâtre : « Je m’appelle Bashir Lazhar », d’Evelyne de La Chenelière au Lucernaire, à Paris.

Paradisiaque.Il est rare qu’il n’y ait rien à jeter dans une pièce. C’est néanmoins le cas de « Je m’appelle Bashir Lazhar ». On croit au personnage dès la première seconde, que l’on identifie immédiatement comme enseignant débutant. Son bureau bien face aux gradins, le public plonge immédiatement dans l’univers de ses souvenirs enfantin. Les…