C’est une fois arrivé à Navia, vingt kilomètres plus loin et plutôt en pente, qu’une évidence s’impose : il n’y a pas d’auberge publique à pèlerin dans cette ville, il faut rouler dix kilomètres de plus (et passer du niveau de la mer à 108 mètres en cinq kilomètres) pour en trouver une. Certes, il faut beau, mais le coup est assez rude. Un nouveau Cola-cao, cette fois-ci en terrasse, permet de compenser la baisse de moral. La Caridad est atteinte avant la nuit, mais, de nouveau, personne au téléphone ni à l’auberge.
Un pèlerin
(la photo date du 24, donc a été prise entre Muros de Nalón et Cadavéu (Cadavedo))