Spiritualité : Pèleriner en solitaire de Gijón à Compostelle, méditation (épisode 30).

Le 27, une fois de plus, claquer la porte derrière soi est une rupture. Chaque matin, quitter la chaleur du lit ou du sac est un arrachement. Mais la règle des auberges est la même partout : pas plus d’une nuit. Un mal de dos démarre, ainsi qu’une démarche arquée, à force de pédaler au lieu de marcher. Il faut s’encourager à haute voix : « tu vas y arriver, mon gars ! » Pour commencer, petite descente d’un kilomètre, puis grimpette de quatre cents mètres en quatre kilomètres, avant une belle – on atteint ou dépasse les 15 % – descente de deux kilomètres pour se retrouver de nouveau à cent mètres d’altitude, à Mondoñedo. Sur place, surprise : l’entrée de la cathédrale est payante et prier gratuitement n’est possible qu’à condition de ne pas s’éloigner de l’entrée et d’être bref.
Un pèlerin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *