Spiritualité : Pèleriner en solitaire de Gijón à Compostelle, méditation (épisode 34).

La pluie surgit ensuite et oblige à se couvrir d’une cape pendant une ou deux heures. Quand elle cesse, le sol ne sèche pas et la température reste basse. Elle revient à la fin du parcours, fine au point de devoir scruter la route pour rester sur son bas-côté. L’arrivée à l’auberge est surprenante : il s’agit de la porte principale de l’abbaye. Quand on sait qu’un des sens du mot « sobrado » est « excessif », on imagine la différence avec les modestes constructions trouvées jusqu’à présent…
À l’accueil, deux moines parlent français, mais c’est l’heure des vêpres. Le grégorien en espagnol est d’une beauté évidente, cette langue étant plus chantante et nuancée que le latin.
Un pèlerin