Spiritualité : Vertu et piété, dissimulation et révélation (30).

Chacun utilise le confinement comme il peut. L’auteur de ces lignes, qui avait raté un cours sur le Livre d’Esther, le rattrape en en faisant un compte rendu, très personnel d’abord, puis (largement) inspiré par le site protestant « Théovie » et la revue catholique « Cahiers évangile » (ainsi que son « supplément »)*. Cet article n’étant qu’un (bref) résumé, il est conseillé à ceux qui s’intéressent au sujet de se reporter à ces sources.

Quand le roi l’interroge de nouveau lors du second banquet, elle commence par s’impliquer et demander la vie sauve pour elle-même avant de faire, immédiatement après, la même demande pour son « peuple », le tout précédé par de nouvelles formules diplomatiques qui ne peuvent que flatter l’ego du roi (7, 3). La révélation brutale de l’identité de l’auteur de la machination (sans relever que le roi devrait le savoir) assortie des qualificatifs d’adversaire, d’ennemi et de méchant (Ici, « Théovie » traduit par pervers en mentionnant qu’il n’y a qu’une seule autre occurrence du mot dans la Bible, en Pr 15, 26, étant entendu que le mot ne doit pas être compris dans son sens moderne, mais comme désignant « le mauvais, l’ennemi en général, le nuisible qui manipule et qui ne peut provoquer que dégoût et rejet. ») provoque l’effet attendu : le roi sort de ses gonds. Esther n’a plus qu’à attendre et le roi prend, pour une fois, une décision seul(15), les conseillers-serviteurs reprenant immédiatement leur rôle en parlant du gibet avant que le roi, de nouveau, décide seul du sort de Haman : « qu’on l’y pende ».

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* Le serveur du site est très lent.

15) même si on ne sait pas laquelle : « un ordre sortit de la bouche du roi ».

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