Actu : Quatre employés de la Secrétairerie d’État et le numéro deux de l’Autorité de l’information financière du Vatican suspendus.

Transactions immobilières et denier de saint Pierre.

Dans une dépêche du 2 octobre, l’agence Reuters relayait une information du magazine L’Espresso parue sous la plume d’Emiliano Fittipaldi, auteur de plusieurs livres sur les scandales financiers qui ont secoué le Vatican.
Ce dernier indiquait que cinq employés ont été suspendus avec interdiction aux gardes de les laisser passer. Parmi eux, on trouve Tommaso Di Ruzza, directeur de l’Autorité de l’information financière du Vatican, et Monseigneur Mauro Carlino, chef de la documentation à la Secrétairerie d’État. Les trois autres, dont une femme, occupaient des rôles mineurs au sein de cette dernière administration. Il semble que la police du Vatican enquête bien sur des transactions immobilières à Londres, mais aussi sur la gestion du denier de saint Pierre.
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L’esprit du denier de saint Pierre
« Le fondement principal du soutien du Siège apostolique est représenté par les offrandes spontanément données par les catholiques du monde entier, et éventuellement aussi par d’autres hommes de bonne volonté. Cela correspond à la tradition qui tire son origine de l’Évangile (cf. Lc 10,7) et des enseignements des Apôtres (cf. 1 Co 9,11) », écrivait Jean-Paul II au Cardinal Secrétaire d’État en novembre 1982.
Au VIIe siècle, il s’agit de l’initiative d’un roi du centre de l’Angleterre actuelle (grosso modo, les Midlands) pour expier un meurtre. En 1860, des catholiques anglais, belges, français et autrichiens font parvenir de l’argent au pape pour compenser la perte des revenus tirés des anciens États pontificaux, puis il est institutionnalisé par Pie IX en 1871. Actuellement, il sert tant aux besoins de l’administration du Saint-Siège que pour ses œuvres de charité. Sa gestion n’a jamais été très rigoureuse…

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