, par Béatrice Chaland.
Sur un bruit infernal d’effondrement des tours,
On attaque le sujet sans aucun détour.
Les conséquences d’un acte de lâcheté
Se répercutent au fin fond de l’intimité.
Une conduite peut-elle se racheter
Quand les verrous du couple ont brusquement sauté ?
Brûlot relationnel au sein des «Déchargeurs»,
Magistralement joué, d’un ton ravageur.
Un récit de vie qui nous transporte hors du temps
Où l’on ne saisit plus ce qui est important.
Une histoire d’amour et de domination
Qui galope et s’érige en vraie compétition.
Vérités qui éclatent parmi les tourments
Et les crises qui se révèlent à tous moments.
Huis-clos psychologique où l’on déballe tout,
Forces et faiblesses dans un yo-yo de dégoût.
Mise à nu des principes dans un psychodrame
Où le contrat de couple prend des coups de lames.
Un dépouillement qui déchire jusqu’à l’âme,
Servi par un brillant duo qui tient les rames.
Poignant rappel
Aux tours jumelles,
Ce déclencheur de réflexions, aux justes mots,
Portera son analyse jusqu’aux « Gémeaux ».
Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge
https://bclerideaurouge.wordpress.com
http://bclerideaurouge.free.fr
« Providence. Ils sont tous devenus dingues, dehors », de Neil La Bute. Adaptation, Mise en scène Pierre Laville, Antoine Courtray. Jeu Xavier Gallais, Marie-Christine Letort.