Théâtre : « La France, Empire », de Nicolas Lambert au Théâtre de Belleville, à Paris, puis dans le festival off d’Avignon.

Les pages arrachées de l’Histoire.Ceux qui ont eu la chance de voir « Elf, la pompe Afrique », « Avenir radieux » ou « Le Maniement des larmes » savent déjà à quoi s’attendre. Saut qu’ici, avec « La France, empire », Nicolas Lambert abandonne le récit objectif hyper-documenté pour partir d’un point de vue…

Théâtre : « Sur le cœur », de Nathalie Fillion à Gindou (46), puis au festival off d’Avignon.

Anticipation ou fantastique ?« Sur le cœur » part du réel – la traînée de poudre metoo – et anticipe les pathologies consécutives à ce changement mental, notamment associées aux souvenirs de l’inconscient. On est en 2027 et déjà en plein fantastique, pas très loin d’une réalité prémoderne.Deux femmes – une qui est soudain devenue…

Théâtre, festival d’Avignon off : « La couleur des souvenirs » de et par Fabio Marra. Du 7 au 26 juillet au Théâtre des Halles, dans le off.

Une référence. Le théâtre de Fabio Marra reste inclassable. Et pour cause, ce dramaturge a su créer sa propre forme artistique et devient une référence des pièces à aller voir à Avignon. Un classique dans l’illustration des sphères intimes et des différences humaines. Son théâtre se rapproche du cinéma, d’autant plus avec cette nouvelle création.…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Euphrate » de et avec Nil Bosca. Du 7 au 26 juillet au Théâtre du Train Bleu, dans le off.

Reflet d’une tristesse et d’un courage. Si la quête d’identité n’était pas un sujet universel et troublant, il n’existerait pas d’aussi belles représentations théâtrales. Celle-ci reste unique. En mêlant danse, théâtre et chant, Nil Bosca interprète avec talent l’histoire d’Euphrate, jeune femme soumise aux questions existentielles de l’adolescence. Les personnages sont touchants, voire drôles, car…

Théâtre, festival off d’Avignon : « Vaincre à Rome », de Sylvain Coher à La Manufacture, Château de Saint-Chamand, dans le off.

Instant historique.Sur DuckDuckGo ou Qwant, il suffit de taper « jeux olympiques Rome marathon 1960 » et de sélectionner « vidéo » pour voir un résumé de l’exploit. Il est utile de le regarder pour constater la fidélité de la pièce par rapport à l’histoire et le retentissement immédiat qu’il eût. Aussi pour ne pas se laisser égarer par…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Ma Séraphine » de Patrice Trigano à l’Espace Roseau Teinturiers, dans le off.

L’ombre et la lumière de la folie.Patrice Trigano, auteur pour un art engagé, signe une nouvelle œuvre traitant de la folie. En effet, après avoir écrit à propos d’Antonin Artaud, il expose enfin, après plusieurs décennies de travail, sa pièce « Ma Séraphine », dépeignant l’arrivée dans le monde artistique et la chute de la peintre Séraphine…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Hépatik Girl, une épopée auto-immune », de Marie-Claire Neveu et Tatiana Gousseff à La Factory, dans le off.

Dérider la gravité.« Hepatik girl » est d’emblée très bien joué, dès la première minute, avant même que l’on ait compris de quoi il retourne. Ce spectacle solo est impressionnant, car la comédienne interprète avec une grande vérité et son personnage et ses nombreux protagonistes.Le fond du sujet donne à penser : il s’agit de la façon dont…

Théâtre, festival d’Avignon : « Je verrai le ciel ouvert, actes d’Étienne, martyr », de et mise en scène par Juliane Stern au Théâtre Tremplin, dans le off.

Histoire antique, tournure contemporaine.« Je verrai le ciel ouvert » est une initiative comme on en voit rarement : du théâtre biblique complétant des sources étiques. Entretien avec Juliane Stern, auteur et metteur en scène.Quelle est la genèse de votre pièce ?Au départ, il y a une commande du diocèse de Saint-Étienne qui voulait fêter…

Festival off d’Avignon : « À cheval sur le dos des oiseaux », de et mis en scène par Céline Delbecq au Théâtre des halles.

Débat nécessaire, solution impossible.La lumière s’allume et elle est là. Un peu perdue. Avec son vocabulaire aussi simple que ses manières. Elle parle. De son enfant, de son enfance, de son addiction. Elle se livre sans calcul ni faux-semblant : « c’est bête ce que je dis, mais c’est la vérité, alors je le dis. » Peu à…