Théâtre, festival off d’Avignon : « Je m’appelle Georges », de Gilles Dyrek à 17 h 40 (et trois supplémentaires à 21 h 20) à l’Atelier Théâtre Actuel.

Folie douce et drôle.« Je m’appelle Georges » est un vaudeville virtuel. Ou une comédie romantique. Ou une BD mise en scène. Ou tout cela à la fois, et même un peu plus. Qu’on en juge par l’argument de départ : un homme découvre que toutes les résidences de sa rue, sauf une, portent le…

Socio-politique : « Comment vraiment reconnaître un discours extrémiste ? », par Julien Longhi, professeur en sciences du langage à l’université de Cergy, AGORA/IDHN. In « The Conversation » du 2 juillet 2024.

Julien Longhi, CY Cergy Paris Université Dans la séquence de l’entre-deux-tours et de réajustements politiques en vue du second tour, les prises de parole et les consignes de vote se font notamment sur le rapport à l’extrémisme (ou à un supposé extrémisme) et à la catégorisation des partis comme « extrémistes », comme en témoignait le discours…

Théâtre : « Mademoiselle Gabrielle Chanel, les aventures de Coco, la vie de Gabrielle, le destin de Chanel », De Sophie Jolis au Studio Hébertot, à Paris.

Pétulante et caractérielle.« Mademoiselle Gabrielle Chanel » est un spectacle musical et très visuel qui se passe, évidemment, dans son atelier. Loin d’une hagiographie, on assiste à l’ascension d’une femme « irritante, irritable, mais quel orgueil » qui veut « faire partie de l’Histoire ».Le rythme est enlevé, une chorégraphie bien trouvée habille les chants.…

Théâtre : « Je suis un oiseau de nuit », d’après « Ida ou le délire » d’Hélène Bessette au théâtre de L’Épée de bois, Cartoucherie, à Paris.

Coup de poing.Qui est Ida ? Question vaine : certaines personnes conservent leur mystère jusque dans le secret de la tombe. Un « oiseau de nuit », dit-elle. Dès la première réplique, on est happé dans l’univers étrange et indéfini de ce conte fantastique, pour ne plus en sortir. La performance des deux comédiennes, chacune dans son genre, est…

Théâtre : « Trauma, drame en temps de guerre », de et mis en scène par Érine Serrano au Théâtre des déchargeurs, à Paris.

Décalage. « Trauma » revient à une époque où le syndrome post-traumatique n’existait pas encore : le débarquement du 6 juin 44. Deux frères d’armes reviennent chez la fiancée de l’un d’eux. Elle a découvert la possibilité de son autonomie financière pendant qu’ils ont vu des scènes qui les torturent intérieurement. La culpabilité – a-t-on…