Théâtre : « Faim », de Knut Hamsun au Lucernaire, à Paris.

Vrai théâtre. « Faim » est une pièce qui marque ! Elle comporte, c'est vrai, des longueurs : on ne délivre pas un monologue d'une heure et demi sans quelques moments de fatigue. Mais cette pièce – c'est vraiment une pièce qui est jouée du début à la fin, pas une lecture qui deviendrait incarnée – est proprement captivante.…

Théâtre : « Les Précieuses Ridicules », de Molière au Lucernaire de Paris.

Rock, par Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge *** Elles sont « Précieuses » et elles sont « Ridicules », Tant avec belle emphase elles désarticulent Le vif langage ampoulé qu'elles manipulent. Leurs idées préconçues et creuses véhiculent Lieux-communs qui, dans leur bouche fleurie, pullulent. Leurs « Belles Manières », superbement jouées, À l'art, consacrées, sont entièrement vouées.…

« Démons », de Lars Norén au Théâtre du Lucernaire de Paris.

L'amour pris dans la tempête, par David Westphal. À l'heure du mariage gay et d'une cellule familiale revisitée par tout ce que la société compte de courants et de libertés nouvelles, la compagnie  La torche ardente présente au Lucernaire Démons. Une pièce écrite en 1983 où l'auteur Lars Norèn interroge la notion de couple. C'est un…

Théâtre : « Démons » de Lars Noren au Lucernaire de Paris.

Alcools forts. « Démons » est une pièce que d'aucuns vont qualifier avec gourmandise de dérangeante mais, ce qui est sûr, c'est que mieux vaut connaître ses propres phantasmes et limites avant d'aller la voir. Elle est très bien jouée : on croit tellement aux personnages qu'on se sent parfois gêné pour eux. Celui de Jenna est le…

Théâtre : « Ubu roi » au Théâtre du Lucernaire, à Paris.

Parabole. Le texte outrancier d'« Ubu roi » commande toujours un style de mise en scène qui lui corresponde. La version qui en est donnée au Lucernaire n'est donc pas surprenante : style clownesques et burlesques sont au rendez-vous, avec beaucoup de mime et les comédiens dans un castelet où ils sont eux-mêmes leur propre marionnette. À ce…

Théâtre : « Les ratés » au Théâtre du Lucernaire, à Paris.

Rats conteurs, par Difouaine. Noir. Silence. Deux ombres cherchent une issue mais finissent par comprendre qu’elles sont « enfermées dehors ». Le ton est donné, bien rythmé, ahuri, grotesque. Ces deux frères jumeaux sont nés avec une de tête de rat. Leur père a honte d’eux mais les excuse. La société les rejette. Moins existentiels que les…