Théâtre : « Il y aura la jeunesse d’aimer », de Louis Aragon et Elsa Triolet au Lucernaire à Paris.

Femme sacrée, homme pessimiste de devoir. « Il y aura la jeunesse d’aimer » est une suite de texte d’Aragon et d’Elsa Triolet construits pour montrer comment une histoire – leur histoire – d’amour naît, s’épanouit et se transforme définitivement. Ils sont apparemment lus – puisque les comédiens sont assis derrière pupitres et micros – mais en…

Théâtre : « Qui êtes-vous, Elsa Triolet ? » au Théâtre de Nesle, à Paris.

Talentueuse et instructive. « Qui êtes-vous, Elsa Triolet ? » nous apprend qu’elle ne fut pas que « femme de ». Aragon, en l’occurrence. Cette pièce équilibre les rôles entre l’héroïne, qui parle d’elle à la première personne, une interlocutrice qui introduit les sujets et n’hésite pas, à l’occasion, à réciter quelques passages et un musicien. Surtout, elle ne laisse…

Théâtre : « Dix histoires au milieu de nulle part », de Svetlana Alexievitch à l’Atalante, à Paris.

Génial.  Comment ne pas s’extasier – une fois de plus – devant le second volet de l’adaptation de « La Fin de l’homme rouge », ce roman-reportage de Svetlana Alexievitch – prix Nobel de littérature en 2015 – que Stéphanie Loïk a adapté au même titre que ses quatre autres documents ? Impossible ! Certes, on ressent une légère…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Quand j’étais petit je voterai », de Boris Le Roy au Théâtre Gilgamesh, à Avignon.

Pour quel public ? « Quand j’étais petit je voterai » est une pièce qui vise un public à partir de huit ans. Pourquoi pas ? On est dans un langage enfantin. Mais les protagonistes raisonnent de façon adulte. Que ce soit pour expliquer l’utilité du vote ou les relations entre les sexes. On est d’autant plus perplexe quant…

Théâtre : « Annabella, dommage que ce soit une putain », de John Ford, à La Tempête (Cartoucherie) à Paris.

Autres temps… « Annabella, dommage que ce soit une putain » est une pièce censée être scandaleuse parce qu'un frère et une sœur y forniquent amoureusement. Sans doute l'était-ce à l'époque du théâtre élisabéthain. Aujourd'hui les affaires de fraude fiscale heurtent bien plus que celles de fesses. La pièce est certes bien jouée – il n'y a…

Théâtre : « Dans les veines ralenties » et « Peggy Pickit voit la face de Dieu » au Théâtre de l’Aquarium à Paris.

Le théâtre de l'Aquarium associe, dans son spectacle « Dyptique » deux pièces – « Dans les veines ralenties », d'après les consignes données par I. Bergman à ses acteurs dans « Cris et chuchotements », et « Peggy Pickit voit la face de Dieu », de Roland Schimmelpfennig – dont les thèmes ont des correspondances. Dire que le lieu aurait été inspiré…