Tranquille fantastique.
Lui se réclame du surréalisme. D’aucun classent sa peinture dans le courant symboliste. D’autres encore y voient une filiation avec Dali. Qu’importe : Merab propose un véritable univers. Onirique et apaisé, même quand il traite de thèmes dramatiques comme l’assassinat d’un poète géorgien. Son œuvre est d’ailleurs régulièrement inspirée de la culture de son pays et du christianisme. De fait, il vaut mieux parler de christianisme que d’une de ses branches particulières, fût-ce l’orthodoxe, présente en Géorgie, étant donné la façon dont il aborde le domaine religieux. Pour autant, il n’hésite pas à proposer également des sujets profanes, tels une Vénus sortant des flots. Car glorifier la Femme est aussi une de ses caractéristiques, au point que le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples s’associe à son vernissage spécial – en compagnie de son collègue Abdoul Sow – lors de la journée de la femme. Tous les deux resteront exposés à la Maison de la vie associative du 18ᵉ pendant deux mois. Quant à la galerie Heart, qui l’a exposé en février, elle tient ses œuvres à disposition sur rendez-vous jusqu’à la mi-mars.
Aller le voir, c’est offrir à notre imagination le tremplin de ses images.
Pierre FRANÇOIS
Heartgalerie, 30, rue de Charonne, 75011, Paris, sur rendez-vous. Tél : 06 16 71 28 26. Métro : Bastille, Ledru-Rollin. Maison de la vie associative, MVAC 18, 15, passage Ramey, 75018, Paris.
Photo : Pierre FRANÇOIS.