Spiritualité : Vertu et piété, dissimulation et révélation (20).

Chacun utilise le confinement comme il peut. L’auteur de ces lignes, qui avait raté un cours sur le Livre d’Esther, le rattrape en en faisant un compte rendu, très personnel d’abord, puis (largement) inspiré par le site protestant « Théovie » et la revue catholique « Cahiers évangile » (ainsi que son « supplément »)*. Cet article n’étant qu’un (bref) résumé, il est conseillé à ceux qui s’intéressent au sujet de se reporter à ces sources.

Sur la question de la datation du livre, on note que le Livre d’Esther fait référence à de nombreux textes bibliques mais qu’aucun (y compris le Siracide, du IIe siècle av. J.-C.) n’en parle, ce qui fait penser à une rédaction tardive postérieure à la révolte des Maccabées (de -175 à -140) dans la mesure où plusieurs passages semblent y faire allusion. Par ailleurs, le texte n’ayant pas été immédiatement inséré dans le canon des Écritures, il a connu plusieurs versions.

Le texte hébraïque, dit « massorétique » et reconnu aujourd’hui par toutes les confessions, est le plus connu, notamment pour son absence du mot « Dieu » dans les dix chapitres qui le constituent. Sa traduction grecque(9) a donné lieu à un texte « 70 % plus long » du fait de six ajouts, le travail « de traduction et d’ajouts d’additions a probablement été effectué au Ier siècle av. J.-C. ». Il existe encore un autre texte grec, dit Alpha, qui comporte les additions, mais « présente un texte nettement plus court que ce qui figure dans l’hébreu massorétique et dans la LXX »(9), dont l’évolution et la datation sont sujets à discussion chez les spécialistes.

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9) Dite aussi Septante, traduction du texte hébreu en grec vers 270 av. J.-C.

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