Chacun utilise le confinement comme il peut. L’auteur de ces lignes, qui avait raté un cours sur le Livre d’Esther, le rattrape en en faisant un compte rendu, très personnel d’abord, puis (largement) inspiré par le site protestant « Théovie » et la revue catholique « Cahiers évangile » (ainsi que son « supplément »)*. Cet article n’étant qu’un (bref) résumé, il est conseillé à ceux qui s’intéressent au sujet de se reporter à ces sources.
Dans le pays, un édit, fût-il idiot et conçu dans un moment d’égarement (comme celui qui a destitué la reine païenne, « irrévocable »), ne peut être annulé. Le roi répond donc à Esther et Mardochée d’écrire ce qui leur semblera bon pour rédiger un second édit et qu’il y apposera son sceau. Ils ordonnent donc aux Juifs de s’unir et de se tenir prêts à « anéantir toute bande armée… qui les opprimerait… et de piller leurs biens ». Du coup, tandis que la plupart des habitants du royaume se réjouissent, d’autres se font « Juifs, car la terreur des Juifs fondait sur eux ». À raison car, à la date dite, ces derniers liquident tous leurs ennemis – mais sans se livrer au pillage prévu – au point d’impressionner le roi. Enfin, pour faire bonne mesure, Esther demande que les dix fils du ministre soient pendus, ce qui lui est accordé. Et tout se termine dans une fête de plusieurs jours avec les habitants de Suse, ce que Mardochée ne manque pas de consigner et d’annoncer à tous les Juifs du royaume, histoire d’inaugurer la fête du renversement de situation par le Destin, Pourim(1).
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* Le serveur du site est très lent.
1) Pour une vidéo qui diffère sur quelques détails par rapport aux traductions ici proposées, mais qui montre bien la construction du récit et son esprit général : https://www.youtube.com/watch?v=wB1_ziugZB8