Un jeu diaboliquement drôle à fendre l’âme
Devenue lourde de travers, après le drame.
Coup de tonnerre paradisiaque d’enfer …
Comment alléger le fardeau charnel qui perd
De sa consistance au fil d’aveux de mystères.
Au jeu de la transparence, les règles alarment
Et les mots sont plus tranchants que d’acérées armes.
Au "Théâtre de L’Arrache-Cœur", ils se brûlent
Aux Ténèbres qui, des vérités, véhiculent.
"L’ange" souffle le chaud et le froid qui circulent
Faisant faire le yo-yo à l’adrénaline
Qui monte au haut de l’échelle et soudain décline.
Jeu palpitant où l’âme de Marie frissonne,
Tandis que le "bourreau", sans cesse, déraisonne.
Le malin gardien est "ce qu’il décide d’être",
Le sexe des anges, ce qu’il laisse paraître.
Un bureau, comme celui de la gestapo,
Où on lui vide le contenu du cerveau,
Dans un fantastique et impressionnant huis-clos.
Leurs deux tempéraments s’expriment sans défaut,
Comme ce fut le cas au "Studio Hébertot".
Béatrice CHALAND
"La valse du hasard". De Victor Haïm. Mise en scène Carl Hallak, Patrick Coutois. Avec Marie Delaroche, Patrick Courtois.
http://bclerideaurouge.free.fr
Photo : Pierre Francois.