« Les Habitants du bois, sept chroniques fantasques d’une exploration du bois de Vincennes », par la Revue Éclair au Théâtre de l’aquarium,Cartoucherie, à Paris.

Artistique et réjouissant. « Les Habitants du bois » n'est pas à proprement parler une pièce de théâtre. Ses créateurs parlent plutôt d'une « performance ». De quoi s'agit-il ? Depuis un an, quatre artistes – danseuse, plasticien, musicien, vidéaste – ont été hébergés pendant une saison chacun dans les combles du Théâtre de l'Aquarium, lui-même situé au cœur du…

Théâtre : « Je préfère être un météore », de Romain Cottard et Paul Jeanson, au Théâtre de Belleville, à Paris. 

Interactif, par Camille Lextray. Parler de tout et de rien pendant une heure et demie, c’est l’exercice auquel se prête Sophie dans « Je préfère être un météore ». Durant le spectacle, la comédienne va se mettre dans la peau d’une conférencière dont le sujet est moi, les autres et l’univers. Vaste questionnement. Entre one man show…

Théâtre, danse : « Je danserai pour Toi », de Sophie Galitzine, à l’Essaïon à Paris.

Spiritualité contemporaine. « Je danserai pour Toi » est un titre qui est loin de sentir le soufre, bien au contraire. Il évoque, outre le contexte du Cantique des cantiques, le titre d'un poème écrit par un prêtre danseur québécois(1) et celui d'un livre de Mireille Nègre. En l'occurrence, c'est celui d'un spectacle mi-dansé mi-théâtral. Le thème…

Théâtre : « Fission », de Jacques et Olivier Treiner au théâtre de la reine blanche, à Paris.

Trouver n'est pas inventer. 1938 : Otto Hahn découvre la fission nucléaire et les scientifiques mesurent ce qui peut en sortir. 1939 : le gouvernement allemand lance un programme de recherche sur l'atome. Werner Heisenberg  dirige une première équipe(1) qui veut réaliser un réacteur. Kurt Diebner, puis Walther Gerlach et Erich Schumann, à la tête d'une seconde,…

Théâtre : « Le Cid » de Corneille au Théâtre Michel à Paris.

L'assassin de papa « Le Cid » reste une tragi-comédie, même si Corneille, devant les critiques, en gomma partiellement la drôlerie dans sa version de 1648. La troupe du Grenier de Babouchka lui restitue cette dimension. Un roi bouffon aux bégaiements hilarants, une infante ayant une conscience aiguë de son rang, des parents moins sages que leurs…