Théâtre, festival off d’Avignon : « Je m’appelle Georges », de Gilles Dyrek à 17 h 40 (et trois supplémentaires à 21 h 20) à l’Atelier Théâtre Actuel.

Folie douce et drôle.« Je m’appelle Georges » est un vaudeville virtuel. Ou une comédie romantique. Ou une BD mise en scène. Ou tout cela à la fois, et même un peu plus. Qu’on en juge par l’argument de départ : un homme découvre que toutes les résidences de sa rue, sauf une, portent le…

Socio-politique : « Emmanuel Macron et le jeu des neuf erreurs », par Arnaud Mercier, professeur à l’Institut français de presse de l’université Paris-Panthéon-Assas. In « The Conversation » du 23 juin 2024.

Arnaud Mercier, Université Paris-Panthéon-Assas La dissolution de l’Assemblée nationale a été qualifiée de « coup de poker », de « saut dans le vide », de « pari fou » ; de « risque insensé »… Le président et l’aréopage qui lui a soufflé à l’oreille cette mesure, sont qualifiés dans le débat public, y compris chez des soutiens de la macronie, « d’apprentis sorciers »,…

Théâtre : « L’Avare », de Molière au Point Virgule, à Paris.

L’esprit de Molière.« L’Avare », au Point-virgule, c’est tout Molière ! On y retrouve en effet l’esprit de la farce qui irriguait les pièces de l’époque. C’est le cas dans l’acte 2, scène 2, lorsque le fils se retrouve en situation d’emprunter de l’argent et que prêteur et emprunteur ignorent l’identité l’un de l’autre. Mais…

Théâtre : « Pardonne-moi de me trahir », de Nelson Rodrigues, trad. Thomas Quillardet, au théâtre Les Déchargeurs, à Paris.

Transmission et perversité. « Pardonne-moi de me trahir » est une pièce sur l’obsession, la transmission et la perversité. Autrement dit, une tragédie moderne mettant en scène des personnages prisonniers de leurs désirs inconscients, en souffrance et voulant vainement s’en libérer. Son langage, loin de l’élégance de l’alexandrin, s’enracine dans les détresses quotidiennes dont l’auteur…

Théâtre : « Je vous écris dans le noir », d’après le roman de Jean-Luc Seigle au Théâtre de l’opprimé, à Paris, puis au théâtre El Duende d’Ivry-sur-Seine le 17 février et dans le festival off d’Avignon en juillet.

Nature humaine. « Je vous écris dans le noir » est une pièce d’autant plus sombre qu’elle nous raconte sans détours une histoire vraie : la vie d’une fille prostituée par son père, violée à la Libération. Amoureuse jusqu’à commettre l’irréparable. Le jeu de la comédienne se situe dans un entre-deux entre récit distancié et confidence, ce qui…

Livres : « Penser la réforme de l’Église », par Joseph Famerée et Gilles Routhier aux éditions du Cerf.

À lire néanmoins. « Penser la réforme de l’Église » est un ouvrage à la fois passionnant et décevant. Passionnant dans la mesure où il ne se contente pas d’être un énième réquisitoire contre la Curie romaine. Il montre comment l’Église catholique n’a cessé de parler de réforme depuis des siècles, évitant néanmoins le mot depuis le…

Théâtre : « Et maintenant… ? », d’Eirin Forsberg et Gilles La Carbona à la Manufacture des abbesses, à Paris.

Se reconstruire.« Et maintenant… ? » n’est pas une pièce comique, ce qui dans le contexte ambiant est un léger handicap. A-t-elle d’autres défauts ? Un seul : au tout début, lorsque la comédienne surgit des coulisses, elle est encore en train d’enfiler son personnage. Mais une fois sa – courte – cavalcade terminée, tout est en place, et le…

Actu : le salon du livre « Écritures et spiritualités » du 1/12 a pour thème « Le Chant de la terre »

Chemins divers, quête commune. L’association « Écritures et spiritualités » (remarquer les pluriels) qui organise sont salon biennal ce dimanche au collège des Bernardins n’a pas toujours porté ce nom. Il y a une dizaine d’années encore, elle s’appelait, depuis sa fondation en 1977, « Association des Écrivains croyants d’Expression Francophone ». Et a successivement été présidée par Olivier…

Livre : La Zone du dehors, par Alain Damasio ; édition princeps chez CyLibris en 1999, rééditions (dans une version légèrement différente) aux éditions La Volte en 2007 puis en livre au format de poche Folio/Gallimard en 2009.

Profondément humaniste, par Clara. Alain Damasio emporte de lecteur dans un futur proche alors que la guerre menace l'humanité d’extinction. L’action se passe en 2084, Alain Damasio fait évidemment référence au « 1984 » de George Orwell. Partant d'un scénario assez classique de la science-fiction, Alain Damasio alterne une action rapide et une réflexion personnelle et…