Théâtre : « Dix histoires au milieu de nulle part », de Svetlana Alexievitch à l’Atalante, à Paris.

Génial.  Comment ne pas s’extasier – une fois de plus – devant le second volet de l’adaptation de « La Fin de l’homme rouge », ce roman-reportage de Svetlana Alexievitch – prix Nobel de littérature en 2015 – que Stéphanie Loïk a adapté au même titre que ses quatre autres documents ? Impossible ! Certes, on ressent une légère…

Théâtre, festival d’Avignon off : « L’Ogrelet », de Suzanne Lebeau au Collège de La Salle, à Avignon.

Tendresse enfantine. « L’Ogrelet » est un conte. Sur l’héritage des gènes et la construction de soi à travers le combat intérieur. Un thème abordé ici avec subtilité, clarté et talent, comme les vrais conteurs savent le faire*. Mais « L’Ogrelet », c’est aussi un spectacle jeune public réussi.  En témoigne la salle suspendue aux lèvres des comédiens malgré…

« Les Habitants du bois, sept chroniques fantasques d’une exploration du bois de Vincennes », par la Revue Éclair au Théâtre de l’aquarium,Cartoucherie, à Paris.

Artistique et réjouissant. « Les Habitants du bois » n'est pas à proprement parler une pièce de théâtre. Ses créateurs parlent plutôt d'une « performance ». De quoi s'agit-il ? Depuis un an, quatre artistes – danseuse, plasticien, musicien, vidéaste – ont été hébergés pendant une saison chacun dans les combles du Théâtre de l'Aquarium, lui-même situé au cœur du…

Théâtre : « Gilles et Bérénice », exemple de ce que fait la compagnie « Attention fragile ».

Transposition vivante. « Gilles et Bérénice », adaptation de « Bérénice » de Racine, commence par cette réplique surprenante « – J'ai fait ma première expérience tragique à l'âge de sept ans. ». Ce n'est pas le premier étonnement : en entrant sous le chapiteau, pas de bancs, juste une pelouse artificielle en pente de part et d'autre d'une vallée centrale. Il…

Théâtre : « Le Cid » de Corneille au Théâtre Michel à Paris.

L'assassin de papa « Le Cid » reste une tragi-comédie, même si Corneille, devant les critiques, en gomma partiellement la drôlerie dans sa version de 1648. La troupe du Grenier de Babouchka lui restitue cette dimension. Un roi bouffon aux bégaiements hilarants, une infante ayant une conscience aiguë de son rang, des parents moins sages que leurs…