Le 24, il s’agit de quitter l’ancienne école de Muros de Nalón avec sa pelouse, ses tables extérieures son dortoir de quarante places et ses douches comportant une coquille sculptées dans le bac, le tout désert, pour rallier Cadavéu (Cadavedo) : 12 kilomètres de montée pour passer de 40 mètres à 665 mètres, continue, avec quatre tronçons entre 10 et 15 % et autant à 16 %. De l’autre côté, six kilomètres de descente pour revenir à l’altitude de départ.
Une fois de plus et sur les conseils du bénévole de l’auberge, la route N632a est préférée et mène à un profil très différent : passer en quatre kilomètres de 40 à 166 mètres puis une série de montées et descentes autour de 130 mètres avec une amplitude d’une trentaine de mètres seulement et un seul tronçon entre 10 et 15 %. Le trajet passe certes à 26 kilomètres, mais devient moins fou, même s’il se termine – une fois que l’on est bien fatigué – par une côte qui fait passer de 40 à 91 mètres en 1500 mètres. Morale : c’était une mauvaise idée d’étudier la veille le trajet du jour alors qu’une fois de plus la providence a parlé par une personne de bon conseil. Mais ce n’est rien à côté des surprises qui vont marquer la soirée.
Un pèlerin