À Bilbao, où il faut changer de gare pour continuer, c’est la fête avec, notamment, des équipes mixtes qui doivent scier le plus vite possible un tronc d’arbre au harpon ou fendre à la hache une bûche sur laquelle on a la place de se tenir debout. L’attente du train pour Santander est trompée par l’ingestion du quatrième et dernier des sandwichs préparés avant de partir. Il faut toujours manger à proximité d’une poubelle, après avoir sorti un mouchoir en papier (pour ne pas graisser les vêtements) et repéré les toilettes. Le repas-type est désormais constitué d’un mélange de fruits secs, de noix, d’une boîte de conserve de poisson dans l’huile d’olive (à boire, car source d’énergie) et d’une orange ou d’eau. Ce n’est pas spécialement conventionnel, mais efficace et économique, la seule question étant de savoir pendant combien de temps l’on supportera ce régime.
Un pèlerin