Théâtre : « Les Aveugles », de Maurice Maeterlinck au théâtre des Déchargeurs, à Paris.

Tableaux vivants.Début de l’article à : https://www.instagram.com/p/CpcscnYI8g1C’est le style de pièce qui nécessite d’être initié ou contemplatif pour pouvoir l’apprécier, mais l’effort est payant. « Les Aveugles » a donné lieu à trois opéras, de Beat Furrer, Jan Astriab et Lera Auerbach ; sans doute est-ce pour cela que la metteuse en scène a tant…

Musique : Allain Leprest par Zelva au Théâtre du Nord-Ouest pour le Printemps des poètes.

Poésie des faits divers.Informations pratiques à : https://www.instagram.com/explore/locations/704342532950745/theatre-du-nord-ouest/C’est un spectacle plein de poésie, douceur et délicatesse que donne Zelva. Elle parvient à utiliser les (innombrables) jeux de mots d’Allain Leprest comme autant de tremplins pour restituer une véritable atmosphère. Alors, on se laisse embarquer sans savoir dans quelle humeur cela va nous emmener, mais en confiance.…

Théâtre : « Petites histoires de la démesure », d’après « les Métamorphoses » d’Ovide, de et mis en scène par Géraldine Szajman aux Déchargeurs, à Paris.

Des dieux et des fous.« Petites histoires de la démesure » est une pièce clownesque au service d’un propos philosophique : les dangers du désir démesuré. Dans un décor d’une nudité plus que spartiate, la comédienne convoque Déméter et Dionysos confrontés à la désobéissance d’Eysichton et à la folie de Midas. Elle fait vivre tous les protagonistes avec…

Théâtre : « Et pourtant j’ai besoin d’amour », lettres d’auditeurs envoyées à Ménie Grégoire, réunies et mises en scène par Etienne Coquereau aux Déchargeurs, à Paris.

Authenticité.Ménie Grégoire a animé une émission de 1967 à 1981 et elle recevait (très) majoritairement des lettres de femmes. Etienne Coquereau, à la recherche d’un matériau objectif montrant comment les hommes se ressentaient au moment de l’avènement du féminisme et des lois sur la contraception et l’avortement, s’est intéressé aux lettres d’hommes qui lui sont…

Théâtre : Je m’appelle Bashir Lazhar de Evelyne de la Chenelière, mis en scène par Thomas Coste. Avec Thomas Drelon, jusqu’au 9 avril au Théâtre du Lucernaire, à Paris.

« Parler avec des mots et pas avec ses mains ».Qu’il est bon de voir une pièce de théâtre où la scénographie et la création lumière sont des personnages accompagnant l’interprète. Une pièce dont on se souviendra, où tout ce qui est donné à voir et à entendre est rendu efficace par le minimalisme. D’autant…

Théâtre : « Je m’appelle Bashir Lazhar », d’Evelyne de La Chenelière au Lucernaire, à Paris.

Paradisiaque.Il est rare qu’il n’y ait rien à jeter dans une pièce. C’est néanmoins le cas de « Je m’appelle Bashir Lazhar ». On croit au personnage dès la première seconde, que l’on identifie immédiatement comme enseignant débutant. Son bureau bien face aux gradins, le public plonge immédiatement dans l’univers de ses souvenirs enfantin. Les…