Théâtre (poésie): vu à Avignon, parfois déjà revu et longue vie à : « Pascal Mary en Concert ».

heartheartheart, par Béatrice Chaland.
Pascal Mary,
C’est le mari
Qui désespère
Les belle-mères.

On passe l’année à attendre les nouvelles
Chansons que cet auteur compositeur emmêle
Dans les cordes vocales de sa vie réelle
Et dont il ne dévoile que quelques parcelles.

Sa nostalgie profonde, qui fait salle comble,
Se boit comme du petit lait et ça le comble
D’espoir enfantin avant que sa peau ne plisse.
« Son stylo a souvent la larme à l’œil » qui glisse
Sur le papyrus de ses envies de délices.

Des textes ciselés, finement ouvragés
Et des réflexions sur la vie en abrégé,
Dans un subtil double-sens pour désagréger
Le trop-plein de sensations à envisager.
Ce qui met le cœur en feu, l’a encouragé.
Il chante ce qui l’a meurtri et enragé.

Sa tristesse est si convaincante que l’on rit
Et ça fait du bien de sortir conquis, surpris.
« Rappel : le berceau, c’est du cercueil qui patiente » ;
A « L’Atypik Théâtre », le bonheur nous tente.

Un humour en plaquettes, sans céder en rien.
Alors, comme depuis toujours, « Vivons d’un Rien ».
Le savoir, c’est déjà s’aider un joli brin.
Compléter sa collection de CD, c’est bien !

Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge
http://bclerideaurouge.wordpress.com
« Pascal Mary en Concert », au piano. Auteur – Compositeur – Interprète. (Avignon, 11-07-2017, 16h45) 

Photo : Pierre Francois

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