Théâtre : « Rosemary Lovelace », de Marie Charlet, au Théâtre Montmartre Galabru, à Paris.

Mélodique et coquin.Ce spectacle fera sourire et même rire de par le partage de ces aventures amoureuses qui s’écrivent sous les yeux des spectateurs. Sibylle pour les uns, bacchante pour les autres, Rosemary, personnage féminin extravagant, accompagnée de sa femme de chambre-secrétaire-musicienne, focalise l’attention ! Et l’exhibition de l’écart entre apparence et réalité fera la joie…

Théâtre : « La Banquise », de et mis en scène par Marie Frémont au Théâtre de Belleville, à Paris.

Éclairante.« La Banquise » est une pièce qui traite d’un sujet lourd sans pathos, en posant les éléments progressivement, les uns après les autres. Les personnages sont disparates et néanmoins complémentaires. Par exemple, la présence du double détruit de la victime qui ne se comprend pas est éclairant malgré le peu de texte qu’il délivre.…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Ma Séraphine » de Patrice Trigano à l’Espace Roseau Teinturiers, dans le off.

L’ombre et la lumière de la folie.Patrice Trigano, auteur pour un art engagé, signe une nouvelle œuvre traitant de la folie. En effet, après avoir écrit à propos d’Antonin Artaud, il expose enfin, après plusieurs décennies de travail, sa pièce « Ma Séraphine », dépeignant l’arrivée dans le monde artistique et la chute de la peintre Séraphine…

Théâtre, festival d’Avignon off : « Hépatik Girl, une épopée auto-immune », de Marie-Claire Neveu et Tatiana Gousseff à La Factory, dans le off.

Dérider la gravité.« Hepatik girl » est d’emblée très bien joué, dès la première minute, avant même que l’on ait compris de quoi il retourne. Ce spectacle solo est impressionnant, car la comédienne interprète avec une grande vérité et son personnage et ses nombreux protagonistes.Le fond du sujet donne à penser : il s’agit de la façon dont…

Théâtre : « L’Avare », de Molière au Point Virgule, à Paris.

L’esprit de Molière.« L’Avare », au Point-virgule, c’est tout Molière ! On y retrouve en effet l’esprit de la farce qui irriguait les pièces de l’époque. C’est le cas dans l’acte 2, scène 2, lorsque le fils se retrouve en situation d’emprunter de l’argent et que prêteur et emprunteur ignorent l’identité l’un de l’autre. Mais…