Théâtre : « Carpe diem », au Funambule, à Paris.

En quête d’auteur.
« Carpe diem », c’est d’abord un auteur en mal d’inspiration pris par le temps. Telle est la seule intrigue, au demeurant insuffisamment exploitée, de la pièce. Vont défiler chez lui plusieurs trublions qu’il va plus ou moins réussir à renvoyer. Un « mesureur » missionné par la mairie joue à la limite du style clownesque. La professeure d’anglais est juste dans son personnage et amène avec vérité sa véritable identité. La jeune comédienne, qui ose ce que sa vocation naissante lui dicte de faire, est desservie par un texte trop long. Il y a pourtant dans cette pièce des éléments qui peuvent en faire un bon divertissement. Tel est le drame de la première, qui doit être jouée à une date déterminée, même s’il y a encore des ajustements à effectuer.
Pierre FRANÇOIS
« Carpe diem », d’Ana-Maria Bamberger. Avec Owen Doyle, Laurent Clément, Maxime-Lior Windisch, Anaïs Alric. Mise en scène : Anaïs Alric. Samedi à 17 heures, dimanche à 16 heures jusqu’au 4 mai au Funambule, 53, rue des Saules, 75018, Paris. https://www.funambule-montmartre.com/carpe-diem

Photo : David Twist.