Spiritualité : Spiritualité : Pèleriner en solitaire de Gijón à Compostelle, méditation (épisode 32).

Par chance, la suite du trajet – six kilomètres pendant lesquels l’effort fait transpirer alors que la respiration exhale de la buée – se poursuit à cette altitude. À 14 h 30, Gontán est en vue et la batterie du téléphone est vide, ce qui prive de carte, il faut donc y faire étape. C’est l’occasion de réaliser que le but est d’aimer le bon Dieu, pas de réaliser une performance et que 17 kilomètres de côtes raides sont assez pour la journée. D’ailleurs, la fatigue est telle qu’il faut renoncer à changer les patins de frein, les gestes du réglage ne seraient pas assez précis. C’est donc le moment de faire une grande lessive. Pour une fois – la seule depuis Santander – il y a huit autres personnes dans le dortoir. Qui vivent à l’heure espagnole, mais le sommeil arrive vite quand même.
Un pèlerin

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