La découverte du dortoir et de la douche les révèle installés dans des pièces en pierre de taille. On ne reste pas longtemps sous l’eau, sa chaleur étant toute trappiste. Puis le menu offert par le restaurant attenant au monastère révèle que, si la tortilla est inconnue des Galiciens, ceux-ci sont de vrais ogres ! Enfin, nouvelle dose de grégorien avec complies. La nuit est très réparatrice, dans le dortoir le « moins froid », mais avec un déshumidificateur de compétition et au chaud sous deux couvertures.
Le 29, il s’agit de rallier Compostelle. Faire la dernière étape à partir d’un monastère est une bénédiction. Non pas que les précédentes ne fussent pas priantes, mais la beauté et le bien-être que l’on y éprouve forment comme le couronnement de la démarche.
Un pèlerin