Spiritualité : Pèleriner en solitaire de Gijón à Compostelle, méditation (épisode 21).

Une fois à destination, personne ne vient ouvrir l’auberge, le numéro de téléphone affiché renvoie vers un répondeur. Textos et courriels n’ont pas plus de succès.
De retour dans le village, à l’entrée de la seule brasserie ouverte, un homme répond à la question « Do you speak english ? » par « Yes, I am ! ». Il s’enquiert auprès du barman du moyen de joindre la responsable de l’auberge, mais chou blanc. Il y a une autre auberge, privée, dans le village ; la voiture est bien là, mais personne dans la maison. De retour à la brasserie s’engage une conversation simple et agréable avec cet Anglais, sa femme et sa mère, qui tient lieu de veillée de Noël. De nouveau à l’auberge, la solution logique devient de camper dans le garage – ou séchoir – attenant. Le ciment n’est pas d’un confort extraordinaire et la pluie tambourine toute la nuit durant sur le toit en tôle, mais on y est à l’abri. Comme veillée de Noël – il n’est pas question de se prendre pour l’enfant Jésus – le texte médité est celui de la rencontre avec Nicodème (Jn 3, 1-21) : comment naître de nouveau ?
Un pèlerin

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