Théâtre : « Le Paradoxe du désir », d’Ana-Maria Bamberger au Guichet Montparnasse, à Paris.

Espoirs…
« Le Paradoxe du désir » est joué par la même équipe – agrandie – que celle qui a commis « une nuit entière » l’an dernier. Avec un talent renouvelé du fait qu’il s’exprime désormais à quatre personnages.
La disposition du décor, au début, intrigue juste ce qu’il faut et, dès la première réplique, on comprend le code sous-jacent. Si l’auteur puise aux racines de la tragédie classique, c’est pour nous faire sourire en dévoilant vite les sentiments des uns et des autres. En résumé : je l’aime, mais il ou elle aime ailleurs – en vain, ce que j’ignore – et j’en tire – ou non – les conséquences, sans oublier de faire sourire le public complice tout au long de cette histoire.
La pièce comporte du rythme, du suspense, une intrigue et les personnages sont aussi bien posés qu’incarnés. Tous veulent rattraper un épisode antérieur de leur vie. Au milieu de ce méli-mélo sentimental, quelques vérités sont offertes sur ce que sont, en réalité et non dans l’imaginaire du grand public, les univers de la littérature et du théâtre. Cette pièce est certes un – excellent – divertissement, mais qui a su s’inspirer de la tragédie pour mieux nous dépeindre la vie.
Pierre FRANÇOIS
« Le paradoxe du désir », d’Ana-Maria Bamberger. Avec Codrina Pricopoaia (Iris), Samy Rahal (Robert), Alexia Séféroglou (Alice), Geoffroy Vernin (Anton). Mise en scène : Codrina Pricopoaia. Vendredi et samedi à 19 h, dimanche à 15h jusqu’au 25 février au Guichet Montparnasse, 15, rue du maine, 75014, Paris. Métro : Edgar Quinet, Gaité, Montparnasse. Tél. 01 43 27 88 61. https://www.guichetmontparnasse.com/le-paradoxe-du-desir/

Photo : David Twist.

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