Théâtre : « Rossignol à la langue pourrie, récits d’amour et de misère en langue populaire », poèmes de Jehan Rictus à l’Essaïon, à Paris.

La force du ravissement !« Rossignol à la langue pourrie, récits d’amour et de misère en langue populaire », est un spectacle – et non pas un récital – rassemblant six poèmes de Jehan Rictus*. La mise en scène évite le double écueil de l’exotisme et du misérabilisme. Autant dire que l’on est captivé par…

Théâtre : « L’improbable histoire des Passantes, ou le poème de la page 17 », de Gerald Duchemin et Hervé Masquelier à L’Archipel, à Paris.

Labyrinthe créatif.Le seul reproche que l’on puisse faire à « l’improbable histoire des Passantes » est… l’utilisation du mot « improbable », qui fleure bon l’expression à la mode et à la signification plus ou moins évanescente.Car, tout le reste – texte, jeu, mise en scène, musique, éclairage – est parfaitement maîtrisé, millimétré même.Le propos est d’une grande pertinence…

Spiritualité : Veillée pour la paix au Forum 104, à Paris.

Précieuse paix.À l’appel de la CINPA (Coordination INterreligieuse du grand PAris), du Forum 104 (espace de rencontre culturel et spirituel), de l’Amitié judéo-musulmane de France, d’Efesia (Ensemble avec Marie), des Religions pour la paix, d’Agir pour la fraternité (groupe interreligieux de Paris 15°), de l’AJCF (Amitié Judéo-Chrétienne de France), des Focolari, de Coexister, de la…

Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (fin).

Réalités profondes et réalité visible.Comment concilier l’exigence d’avoir connu l’événement rapporté avec l’intervention de fées, de korrigans ou de lavandières de nuit aux figures spectrales, pour ne citer que ces êtres ? L’Ankou père de l’Anken (l’angoisse) et de l’Ankoun (l’oubli), personnage qui nous arrive de la nuit des temps et qui a déjà un…

Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (suite).

Style de la gwerz et influence sur la littérature écrite.L’influence des gwerz sur la littérature est ancienne : Denez fait remarquer que Tristan et Iseut est l’adaptation de l’une d’elles (« Bran le prisonnier de guerre »), les « Lais bretons » de Marie de France sont la transcription de plusieurs autres, Tolkien avait le Barzaz Breiz…

Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (début).

De la gwerz orale au Barzaz-Breiz.Quand on pense à Denez, on entend immédiatement sa voix inimitable, qui rend si bien compte de la complexité de l’âme bretonne à travers le chant de la gwerz, ce mot intraduisible en français qui évoque certes la complainte, mais augmentée de dimensions sacrées, fantastiques et authentiques (l’auteur rapporte un…

Théâtre : « Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu », de Philippe Dorin, en tournée.

« Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu », c’est certes une pièce pour le jeune public. Mais c’est d’abord une ambiance. Légère, poétique, mystérieuse, rassurante. Rassurante, cela tombe bien dans la mesure où, l’air de ne pas y toucher, les comédiens présentent aux enfants l’énigme du grand saut dans l’inconnu que nous…

Théâtre : « Mon Lou » au Lucernaire, à Paris.

Amour et guerre, par Clara. 1914. Mobilisation générale. La France est en guerre. Le Polonais Apollinaire fait sa demande de naturalisation pour s'engager auprès des soldats français. L'offensive allemande menace Paris et en attendant l'issue de ses démarches administratives, Apollinaire part pour Nice où résident plusieurs de ses amis. Là, il fait la connaissance d'une…

Théâtre : « Mon Lou », adaptation des « Lettres à Lou » et « Poèmes à Lou » d’Apollinaire au Lucernaire, à Paris.

Amour enflammé. Qui donc était Lou ? Pour André Rouveyre, peintre et dessinateur de presse qui les connaissait tous les deux (mais était plutôt ami d'Apollinaire que de Lou, alias Geneviève Marguerite Marie-Louise de Pillot de Coligny, dite Louise de Coligny-Châtillon), elle était « spirituelle, dégagée, frivole, impétueuse, puérile, sensible, insaisissable, énervée, un peu éperdue en…