Théâtre : « L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine », de Ruwen Ogien au Théâtre de la reine blanche, à Paris.

Paradoxes imparables. « L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine » est d’abord un livre de Ruwen Ogien, chercheur en philosophe morale au CNRS. Remarqué, puisqu’en septembre 2011 paraît un article du Monde sous la plume de Roger-Pol Droit le comparant à « un délirant méthodique ». La définition correspond assez exactement aux hypothèses qui sont…

Théâtre : Appel à faire respecter la parole de l’État.

Crédibilité des institutions. Ci-joint le texte intégral du communiqué de presse envoyé par Filip Forgeau suivi de la liste des premiers soutiens. Bien entendu, ces colonnes sont ouvertes à une réponse de la part des personnes et institutions mises en cause. Par contre, tout ce qui s'éloignera d'une réponse factuelle aux questions posées – notamment celles qui…

Théâtre : « Marco Polo et l’hirondelle du Khan », d’Éric Bouvron au théâtre La Bruyère, à Paris.

Politique amoureuse. « Marco Polo et l'hirondelle du Khan » vient après le succès des « Cavaliers », adaptés de Joseph Kessel. On s'attend donc à un spectacle équilibré et fin. Que nenni ! Il s'agit de la rencontre imaginée entre Marco Polo, Kublai Khan (petit fils de Ghengis Khan) et la femme, jusque là fidèle, de ce dernier. L'auteur…

Théâtre : « L’Esprit-matière », d’André Daleux et Jean Quercy en prolongation au Théâtre de Nesle, à Paris.

Prolongations. On ne s’attendait pas à ce qu’une pièce exposant un point de vue théologique puisse être aussi incarnée et compréhensible. C’est pourtant le cas. On ne s’attendait pas non plus à ce qu’elle rencontre un public assez vaste pour excéder quelques représentations. Pourtant, elle joue les prolongations. Tant mieux, Teilhard de Chardin le mérite…

Théâtre : « Gilles et Bérénice », exemple de ce que fait la compagnie « Attention fragile ».

Transposition vivante. « Gilles et Bérénice », adaptation de « Bérénice » de Racine, commence par cette réplique surprenante « – J'ai fait ma première expérience tragique à l'âge de sept ans. ». Ce n'est pas le premier étonnement : en entrant sous le chapiteau, pas de bancs, juste une pelouse artificielle en pente de part et d'autre d'une vallée centrale. Il…