Spiritualité : Pèleriner en solitaire de Gijón à Compostelle, méditation (épisode 18).

L’arrivée à Avilès se fait à la nuit tombée, vers 19 heures, après avoir demandé le chemin jusqu’à ce qu’à la question « albergue de pelegrinos ? », un quidam réponde de traverser la rue : elle est en face. Le bénévole de service n’est pas expansif, mais propose un lit près d’un radiateur qu’il pousse à 25°. La solitude est encore – et va l’être jusqu’au but final – une compagne nocturne dans ce dortoir pouvant contenir quarante personnes. L’enseignement de l’étape est que le bagage est trop lourd. Il faut abandonner quelques sécurités, ce seront la tente (2,2 kg), un antivol (1,4 kg) et une pince multiprise, en espérant que ce sera suffisant. Le beau bâton de pèlerin qui décore l’entrée doit-il être pris comme un encouragement ou comme le signe d’un abandon à cette étape ?
Un pèlerin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *