Cœur et cul.
Elle reprend, sur des airs rythmés et parfois dansants, certains codes de la chanson réaliste, mais avec une dose assumée de sexe, faisant à l’occasion la promotion du trouple ou de la tournante, celle qui aurait « voulu être une actrice porno » pour « être admirée de bas en haut » et qui aime l’odeur des aisselles chez ses amants.
Au milieu de ces textes à la poésie exacerbée (on lui préfère la restitution de celle de Rictus à l’Essaïon, même si elle n’est pas chantée), on trouve quelques chansons plus classiques, telles « Miss Brésil » ou « Place aux femmes ».
Une évidence s’impose donc : Yvette Leglaire est une femme délurée qui a choisi le cigare sans filtre. Son répertoire peut étonner, il n’en est pas moins empreint de vérité.
Pierre FRANÇOIS
« Place aux femmes », d’Yvette Leglaire. Chez Lovarum production.