Livre : « Le Chant de la merveille du monde », de Christian Ganachaud, aux éditions Pierre Guillaume de Roux (7).

Du point de vue du style, il utilise le régulièrement le « cut up », introduction sans transition (mais, de toute façon, son écriture ne s’y prête pas) dans son texte d’écrits d’autres auteurs, jusqu’à une recette de cuisine. C’est pour lui une façon d’être anarchiste, de néantiser le néant. Sa prose poétique trouve toujours sa source…

Livre : « Le Chant de la merveille du monde », de Christian Ganachaud, aux éditions Pierre Guillaume de Roux (5).

Cette dernière expression manifeste une des dimensions majeures de son livre : méditer sur l’existence immatérielle depuis un espace qui se situe à mi-chemin entre la folie et la mystique. Inutile de chercher dans son roman une chronologie ou un espace connus. Il y dialogue librement avec son lecteur, d’esprit à esprit, de tension vers l’infini…

Livre : « Le Chant de la merveille du monde », de Christian Ganachaud, aux éditions Pierre Guillaume de Roux (3).

Pourtant, on ne compte pas les formules fulgurantes. Il y a celles qui sonnent comme des slogans : « Enfoncer le fini dans l’infini ; puis dilater ce dernier jusqu’à l’explosion. », « Le sacré se fait par le dénuement et la faim ; le dépouillement et la soif. », « L’asile : la cour des non-miracles, des cœurs purs, humblement malades. ». Et celles…

Théâtre : « Eldorado Dancing », de Métie Navajo : pourvu que cela continue de tourner !

Confrontation. « Eldorado dancing » est une parabole sur notre monde en transformation dans lequel on ne sait plus ce qu’est qu’exister, ce qui est réel. Chaque personnage figure une des options possibles : mener une existence entièrement virtuelle, rester aussi charnel que les générations qui nous ont précédées ou vivre entre les deux. Parallèlement se pose la…