Le 3 janvier, réveil à six heures. Le train de sept heures est remplacé par un autre, qui ne va que jusqu’à Ribadeo, où un car assure une partie de la suite du trajet. Heureusement, le vélo tient dans le coffre. Défiler si vite en sens inverse devant des lieux – pont de Ribadeo, bar « La Isla » à Navia, etc. – produit un sentiment étrange. Chargement d’un second vélo à Navia, comment tient-il ? Mystère ! On finit par arriver à Oviedo. L’auberge El-Salvator se situe dans un grand bâtiment désert – un séminaire – où la personne de l’accueil ignore ce que sont complies et vêpres, où la chapelle est fermée et où les couvertures sont tellement fines et courtes qu’on en a froid. Comme dans les autres lieux, les cabines de douche sont trop exiguës pour pouvoir se déshabiller à l’intérieur, mais comme il n’y a personne… Pour le dîner, un « pincho » au jambon et un Cola-cao : 3 €. Le budget est presque tenu.
Un pèlerin