C’est le signe que le pèlerinage a commencé dans la tête, avec l’abandon douloureux du monde connu et la conscience de l’impossibilité de prévoir ce qui va se passer. Cela stimule pour prendre les précautions d’usage (avoir sur soi les consignes en cas d’accident en trois langues, vive deepl.com), mais handicape au moment de décider des cinq kilos supplémentaires à enlever des bagages. Il faut pouvoir réparer seul au bord de la route et pourtant s’alléger. Sans entraînement, il faut réviser les prévisions de trajets et éviter les côtes supérieures à 15 %, quitte à se rallonger. Le 19 au soir, impossible de prendre les billets de TER ou intercité (pour pouvoir transporter le vélo) sur internet, mais tout s’étant débloqué à chaque fois in extremis, l’espoir est permis.
Un pèlerin