Vatican : le combat du pape contre les ragots.

Selon une dépêche Associated Press relayée par le site Bloomberg, le pape a déclaré dimanche 6 septembre, alors qu’il commentait Mt 18, 15-20* sur la « correction fraternelle », que les commérages sont un « fléau pire que le COVID » dans la mesure où ces derniers sont inspirés par le diable qui cherche à diviser l’Église par des mensonges.
Les victimes d’abus sexuels reprochent par ailleurs à la hiérarchie de s’être longtemps appuyé sur ce texte pour réprimander les coupables en privé sans rendre public leur comportement (alors que le texte évangélique précise que « s’il refuse de les écouter [les reproches], dis-le à l’assemblée de l’Église »).
Pierre FRANÇOIS

*Mt 18, 15-20 : En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. ».