Théâtre : « Annabella, dommage que ce soit une putain », de John Ford, à La Tempête (Cartoucherie) à Paris.

Autres temps… « Annabella, dommage que ce soit une putain » est une pièce censée être scandaleuse parce qu'un frère et une sœur y forniquent amoureusement. Sans doute l'était-ce à l'époque du théâtre élisabéthain. Aujourd'hui les affaires de fraude fiscale heurtent bien plus que celles de fesses. La pièce est certes bien jouée – il n'y a…

Théâtre : « Madame Bovary », au Théâtre de Poche-Montparnasse

Un bonheur d'adaptation, par Difouaine. S'il ne devait rester qu'un seul livre dans le panthéon français de la littérature, pour moi, ce serait ce chef d’œuvre de Flaubert ! Mais c'est toujours pareil : il suffit de dire « chef d’œuvre » pour que toute traduction ou adaptation soit ressentie comme une traîtrise, par nature. Car comment incarner…

Musique : « Caroline Ferry chante François Morel » au Théâtre Essaïon à Paris (poésie)

« Caroline Ferry chante François Morel ». Mise en scène Freddy Viau. Accordéon et piano Nolwenn Tanet. Contrebasse et guitare Claire Deligny. (10-09-2015, 19h45) Sous la voûte de "L'Essaïon", Une voix flûtée fait le don De sincère interprétation, Berçant notre imagination. C'est une bonne comédienne Aux deux complices musiciennes, Dotées de personnalité Et d'une prestance…

Musique : « Caroline Ferry chante François Morel » au Théâtre Essaïon à Paris.

Cabaret, tendresse, humour, par Michelle Agsène. Elle interprète, en bonne comédienne qu’elle est, des chansons tout en finesse et en subtilité qui échappent à la structure traditionnelle du genre. Caroline tombe un jour sur ces tranches musicales d’humour, de loufoquerie, d’émotion, de tendresse, écrites en liberté absolue, par François Morel, elle les lui demande, il…

Musique : « Parfum d’écume » au Théâtre Essaïon, à Paris.

Déferlante, par Difouaine Tout commence par une respiration, celle qu’on prend pour donner à son partenaire le tempo, l’impulsion et l’énergie du départ. Celle qui permet de plonger dans un monde qui bouleverse les émotions. Puis le déferlement des notes, saccadées, syncopées, me transforme instantanément : je ne suis plus que tension. Jacques Trupin déploie…