Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (fin).

Réalités profondes et réalité visible.Comment concilier l’exigence d’avoir connu l’événement rapporté avec l’intervention de fées, de korrigans ou de lavandières de nuit aux figures spectrales, pour ne citer que ces êtres ? L’Ankou père de l’Anken (l’angoisse) et de l’Ankoun (l’oubli), personnage qui nous arrive de la nuit des temps et qui a déjà un…

Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (suite).

Style de la gwerz et influence sur la littérature écrite.L’influence des gwerz sur la littérature est ancienne : Denez fait remarquer que Tristan et Iseut est l’adaptation de l’une d’elles (« Bran le prisonnier de guerre »), les « Lais bretons » de Marie de France sont la transcription de plusieurs autres, Tolkien avait le Barzaz Breiz…

Livres : Gwerz Denez, par Denez aux éditions Ouest-France (début).

De la gwerz orale au Barzaz-Breiz.Quand on pense à Denez, on entend immédiatement sa voix inimitable, qui rend si bien compte de la complexité de l’âme bretonne à travers le chant de la gwerz, ce mot intraduisible en français qui évoque certes la complainte, mais augmentée de dimensions sacrées, fantastiques et authentiques (l’auteur rapporte un…

Cinéma : « Dans « Game of Thrones », un autre regard sur le handicap », par Ester Massó Guijarro, Maître de conférences en philosophie morale et membre de l’unité d’excellence FiloLab à l’université de Grenade. In The Conversation du 25 septembre 2023.

Ester Massó Guijarro, Universidad de Granada « Il y a une place particulière dans mon cœur pour les infirmes, les bâtards et choses brisées. » C’est par cet aveu – une véritable déclaration d’intention – que Tyrion Lannister ouvre le quatrième épisode de la série Game of Thrones. Ces dernières années, de nombreux universitaires se sont intéressés…

Livres : « L’Aventure bénie du sac toxique », de David Zaoui, aux éditions Eyrolles.

Humanisme au quotidien.Roman ou journal ? Minutes plutôt. Car un journal rapporte journellement les moments importants, tandis qu’ici le lecteur accompagne les humeurs du narrateur en continu. Du narrateur et de lui seul, l’auteur n’entrant jamais dans les pensées de ses protagonistes, mais toujours dans celles que le héros leur prête ou les doutes qu’ils lui…

Livres : « Parlez d’amour dans la langue de Molière », textes choisis par Julie Maillard et illustrés par Pascal Lemaître aux éditions de l’Aube, collection « Les Illustrés ».

L’Alexandrin rigolo. « Parlez d’amour dans la langue de Molière », aux éditions de l’Aube, fait partie d’une série d’opuscules illustrés forte de déjà vingt-cinq titres. Le principe est très simple : sauf pour le dernier chapitre (« Dessinez l’amour »), sur la page de droite, une citation, sur celle en regard, une illustration. Le thème commun est l’amour,…

Théâtre : « Le Livre de l’intranquillité », de Fernando Pessoa, adapté, mis en scène et avec David Legras au théâtre Les Déchargeurs, à Paris.

Dérision légère. « Le Livre de l’intranquillité » est un ouvrage posthume de Pessoa publié en 1982. De ce dernier est tiré un spectacle solo dans lequel le comédien se glisse dans la peau de l’hétéronyme de l’auteur, qui est ici un modeste employé comptable. Certes, la pièce, lors de la première, n’avait pas encore…

Livres : « Le Théâtre argentin post-dictature (1983-2003), sociologie d’une révolution artistique », de Florencia Dansilio aux éditions l’Harmattan.

Passionnant ! « Le Théâtre argentin post-dictature (1983-2003), sociologie d’une révolution artistique » est un livre passionnant ! Adaptation d’une thèse sur le théâtre indépendant à Buenos-Aires soutenue en 2017, il commence par montrer toutes les acceptions que l’expression de « théâtre indépendant » a pu prendre au fur et à mesure que l’ombre de la dictature s’éloignait, de l’acte de…

Livre : « Les images des femmes dans la publicité au début du XXIe siècle », de Fanny Taccoen, aux éditions de l’Harmattan.

Les images, vraiment ? « Les images des femmes dans la publicité au début du XXIe siècle » est un titre aussi aguicheur que la photo de couverture. Pour le contenu, on regrette qu’il s’agisse d’un mémoire à peine remanié. Ainsi, quand (page 29) l’auteur introduit une note après les mots « potlach » et « kula », on se réjouit d’être…