Livres : « Faim de vie », de Patrice Obert, aux éditions La Lampe de chevet.

Relations humaines.Chez holybuzz.com, on aime bien Patrice Obert. En effet, le chrétien de gauche – une espèce d’autant plus précieuse qu’elle est en voie de disparition – et président de l’association « Écritures et spiritualités »* est doublé d’un véritable homme de plume.Il a la bonne idée d’écrire des nouvelles, ce genre en phase avec une époque…

Théâtre : « Femme non-rééducable, mémorandum théâtral sur Anna Politkovskaïa », de Stefano Massini au Théâtre des déchargeurs, à Paris.

Plus que se souvenir.« Femme non-rééducable » fait au début un peu peur : la pièce commence par une – courte – présentation de la troupe et les toutes premières transitions ne permettent pas d’emblée de comprendre où l’on va ni comment. Mais, et très rapidement, la chronique de la vie d’Anna Politkovskaïa se met…

Théâtre : « Et pourtant j’ai besoin d’amour », lettres d’auditeurs envoyées à Ménie Grégoire, réunies et mises en scène par Etienne Coquereau aux Déchargeurs, à Paris.

Authenticité.Ménie Grégoire a animé une émission de 1967 à 1981 et elle recevait (très) majoritairement des lettres de femmes. Etienne Coquereau, à la recherche d’un matériau objectif montrant comment les hommes se ressentaient au moment de l’avènement du féminisme et des lois sur la contraception et l’avortement, s’est intéressé aux lettres d’hommes qui lui sont…

Théâtre : La Guerre n’a pas un visage de femmes, d’après Svetlana Alexievitch, en tournée.

Reproduire pour représenter. Le programme scolaire français nous apprend que la guerre est une histoire d’hommes dans les tranchées. Les femmes y figuraient comme prostituées, infirmières, ouvrières ou futures veuves. Mais des femmes russes étaient volontaires pour s’engager dans l’armée et défendre leur patrie. Elles n’avaient même pas 20 ans. D’ailleurs, elles disent elles-mêmes s’être…

Actu : Vivre en France ou mourir à Kaboul ?

L’évacuation de Kaboul a eu lieu sous commandement américain. C’est-à-dire que les autres pays fournissaient à l’État-major américain des listes de noms que ces derniers accréditaient ou non pour être sauvés. Dès la mi-août, le Syndicat National des Journalistes a reçu des demandes d’évacuation d’hommes et de femmes en danger de mort. Ils étaient trois,…

Théâtre : « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille » et « Quand je serai un homme », à l’Essaïon, à Paris.

Réponses avec questions subsidiaires. « Quand je serai un homme » et « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille » sont deux excellentes pièces. Toutes deux disent sans juger. Toutes deux ont été écrites après des séries d’interviews permettant à des personnes de livrer ce qu’elles ont de plus intime, bien au-delà de la simple…

Théâtre : « Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille », de et avec Catherine Hauseux à l’Essaïon, à Paris.

Communion féminine. Elles vibrent, elles sont à l’unisson, les spectatrices. Elles rien un peu moins que les spectateurs. C’est que ce qui leur est montré sur scène est leur histoire à toutes, une histoire intime à chacune et largement impartageable à l’autre moitié de l’humanité. Une moitié que manifestement elles envient tout en se reprochant…

Livre : « Les images des femmes dans la publicité au début du XXIe siècle », de Fanny Taccoen, aux éditions de l’Harmattan.

Les images, vraiment ? « Les images des femmes dans la publicité au début du XXIe siècle » est un titre aussi aguicheur que la photo de couverture. Pour le contenu, on regrette qu’il s’agisse d’un mémoire à peine remanié. Ainsi, quand (page 29) l’auteur introduit une note après les mots « potlach » et « kula », on se réjouit d’être…