Le 4 janvier, départ de la gare d’Oviedo à 7 h 57 par 6° Celsius. Bénis soient les camionneurs qui font leurs livraisons avant l’aurore et savent indiquer un chemin ! À la gare, le guichet de la Renfe (la compagnie de train nationale) est fermé, mais un employé en sort pour indiquer celui de la Feve (la société qui gère le train à voie métrique courant le long de la côte Nord). Il y a une heure d’attente, le temps d’un petit-déjeuner vitaminé : une boîte de « surimi » à l’ail et des fruits secs. 8 h 29 : changement de train à El Berron au moment où le ciel commence à rougeoyer. Nouveaux changements à Gijón, Santander et Bilbao, mais arrivée à Hendaye après le dernier train. Les prix de la nuit sur place étant le double – en chambre d’hôtes ou hôtel – de ceux qui ont cours de l’autre côté du pont, retour à Irun où l’hôtel « Aitana » offre la chambre – désuète et à la serviette de toilette élimée, mais est-ce nécessaire pour bien dormir ? – à 46,79 €.
Un pèlerin