samedi 20 octobre 2007, par Pierre François
Tout petit lieu composé d’un appartement et d’un atelier, le musée Delacroix [1] est la dernière demeure de l’artiste, où il arrive le 28 décembre 1857, pour pouvoir se rendre à ses travaux en cours à Saint-Sulpice, et où il meurt, veillé par sa fidèle servante Jenny, le 13 août 1863.
Chaque pièce, sobrement meublée, renferme des œuvres d’un genre particulier : marines et paysages, portraits, lithographies… Ses œuvres sont parfois des esquisses, parfois dans leur état définitif.
Parfois, elles sont entourées de tableaux de son parent Riesener ou de son ami Villot (pour une copie de La mort de Sardanapale réalisée avec les mêmes couleurs que celles du maître). Sont aussi présentes des esquisses d’Alexandre-Évariste Fragonard (fils de Jean-Honoré) lorsqu’ils soumissionnèrent tous deux aux mêmes concours. On y trouve aussi une maquette de son décor pour la bibliothèque de la Chambre nationale. Enfin, l’atelier, dont les baies sont orientées à l’ouest-sud-ouest, donne une idée des conditions de travail – à défaut de l’ambiance – et renferme des objets lui ayant appartenu.
Pierre FRANCOIS
[1] Musée national Eugène-Delacroix, 6, rue de Furstenberg, Paris-6e, tél. : 01 44 41 86 50, fax : 01 43 54 36 70, ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h 30 à 17 heures.